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30 autres 
promenades architecturales dans Lyon

Le quartier Saint-Antoine, la rue Mercière, les Jacobins et Célestins

Le quartier Saint-Antoine, la rue Mercière, la place des Jacobins

L’église Saint-Nizier : histoire urbaine d'une cathédrale bourgeoise

Métamorphosés par la modernité urbanistique, les quartiers centraux de la rive gauche de la Saône, en Presqu’île, ne laissent entrevoir que peu de vestiges de leur histoire la plus ancienne. Une partie de la rue Mercière et du quai Saint-Antoine conservent toutefois de remarquables maisons marchandes, tandis qu’au sud, deux places perpétuent le souvenir de deux ordres religieux, les couvents des Célestins et des Jacobins. En marchant et observant la ville, nous décrypterons les formes, les époques, retrouvant le parcellaire et les trames ; les siècles s’enchevêtrent et se répondent entre eux.

L’église Saint-Nizier : histoire urbaine d'une cathédrale bourgeoise

À la Croix-Rousse : la grande-rue du faubourg mène à Lyon

Située dans l’axe de l’ancien pont du Change, premier pont médiéval de la ville, l’église Saint-Nizier est le pendant de la primatiale Saint-Jean sur l’autre rive de la Saône. Elle symbolise l’affirmation du pouvoir bourgeois au temps des foires de la Renaissance, en tant que siège de la municipalité. Avant l’Hôtel de Ville place des Terreaux, la nef flamboyante servait aux grandes cérémonies politiques, différentes maisons voisines abritant le conseil municipal. Explorons le quartier historique de cette seconde cathédrale, sur les traces d’un Vieux Lyon qui n’a pas totalement disparu.

Plateau de la Croix-Rousse : la grande-rue du faubourg mène à Lyon

​Autrefois, la route de Bresse, de Strasbourg et de Genève, pénétrait Lyon par le plateau de la Croix-Rousse et non, comme de nos jours, par les quais du Rhône. La Grande-Rue de la Croix-Rousse est cette ancienne voie, bordée par des maisons faubouriennes. Avec l’industrie de la soie, l’urbanisation du 19e siècle du plateau s’est appuyée sur cette grande artère qui menait à Lyon, et, par la porte fortifiée au niveau de l’actuel boulevard, s’articulait avec la montée de la Grande-Côte jusqu’aux Terreaux. Arpentons cette ancienne voie et pénétrons le paysage urbain jusqu’au cœur de la ville.

Sur les traces des couvents disparus des pentes de la Croix-Rousse

Pentes de la Croix-Rousse : sur la trace des couvents disparus

Avant leur spécialisation pour l’industrie de la soie, les pentes de la Croix-Rousse abritaient de multiples couvents – Ursulines, Feuillants, Capucins, Annonciades, Carmélites, Oratoriens, Bernardines, Colinettes ou Dames de la Déserte – institutions de charité chrétienne qui caractérisaient le territoire et l’identité de cette autre « colline qui prie ». L’urbanisation canut et soyeuse du début du 19e siècle s’est établie sur le tracé de ce passé foncier, conservant quelques vestiges, églises, escaliers, arcades de cloîtres. Une exploration urbaine ludique à la recherche des couvents disparus. 

À la Croix-Rousse : la chartreuse Notre-Dame du Lys du Saint-Esprit

À la Croix-Rousse : la chartreuse Notre-Dame du Lys du Saint-Esprit

La « colline qui travaille » conserve la trace de son important passé foncier religieux. Avant le développement spéculatif de l’industrie de la soie, on pouvait parler d’une véritable « colline qui prie ». L’ouest des pentes, avec le site des Chartreux, révèle le mieux cette histoire, avec l’église Saint-Bruno des Chartreux dont le couvent éponyme fut fondé à la fin du 16ème siècle. Cette exploration des pentes nous conduira à la découverte de cette église baroque exceptionnelle pour le patrimoine lyonnais, achevée au début du 18ème siècle avec la création de ses décors qui nous sont parvenus intacts.

Le boulevard de la Croix-Rousse : sur le tracé des fortifications

Le boulevard de la Croix-Rousse : sur le tracé des fortifications

La rue de la Martinière et l’ancien quartier Saint-Vincent

Au début du 16e siècle, le sommet de la colline se voit hérissé par une fortification qui protègera la ville au Nord jusqu’au 19e siècle et l’annexion de La Croix-Rousse. Hormis les forts Saint-Laurent et Saint-Jean conservés, aux extrémités de l’actuel boulevard, il ne reste rien de cette muraille et de ses vastes fossés. Or, le tracé des rues révèle encore l’empreinte de cet espace militaire, alignement d’immeubles, forme des places, etc., autant d’indices qui se découvrent en marchant. Une exploration pour retrouver l’histoire d’un des plus grands axes populaires de Lyon.

La rue de la Martinière et l’ancien quartier Saint-Vincent

Le quartier du Jardin des Plantes : sous la ville Lugdunum

La rue de la Martinière est une artère de la Belle Époque, bordée de belles façades Art Nouveau. Dernière percée haussmannienne réalisée en 1900, elle a traversé et bouleversé une ancienne partie de la ville : au revers des immeubles blancs et alignés, de plus anciens subsistent. L’âme du quartier historique Saint-Vincent cohabite avec les immeubles modernes et les grands équipements, les halles, le lycée de la Martinière et la salle Rameau. Porteuse d’enjeux urbains qui n’ont pas tous été concrétisés, cette percée est aujourd’hui un espace de vie, le cœur d’un quartier jeune et à la mode.

Le quartier du Jardin des Plantes : sous la ville Lugdunum

Vers 1960, la destruction d’une citerne dans le jardin des Plantes a permis de redécouvrir des vestiges antiques exceptionnels qui éclairent une des grandes énigmes de l’archéologie lyonnaise : l’emplacement de l’amphithéâtre des Trois-Gaules, lieu de mise à mort des martyrs chrétiens. Sous les pentes, c’est en fait toute la ville antique qui sommeille, en particulier le sanctuaire fédéral des Trois-Gaules, où se réunissaient les représentants de toutes les cités gallo-romaines pour prêter serment à Rome. L’histoire archéologique avançant, nous pouvons aujourd’hui préciser les contours du monument.

La colline de Fourvière : Lugdunum, une histoire archéologique en marche

La colline de Fourvière : Lugdunum, une histoire archéologique en marche

Redécouvrir Lugdunum c’est renouer avec l’histoire de l’archéologie lyonnaise. Le site des théâtres romains de Fourvière (mis à jour en 1933) permet d’effectuer ce voyage dans le temps tout en marchant. Une promenade qui nous conduira au cœur du musée gallo-romain (conçut par Bernard Zehrfuss et inauguré en 1975) dont l’immense rampe muséographique en béton s’enfonce dans la colline jusqu’aux fondations du grand théâtre. La mémoire renaît dans une mise en scène architecturale audacieuse révélant les vestiges et le visage de la mythique cité impériale antique.

La colline de Fourvière : de Saint-Just à Saint-Irénée

La colline de Fourvière : de Saint-Just à Saint-Irénée

La « colline qui prie » se structure autour de trois sites religieux anciens, la chapelle Notre-Dame de Fourvière, l’église Saint-Just et l’église Saint-Irénée. Sans former un quartier, le plateau est urbanisé par un succession de rues qui fonctionnent comme un grand village avec ses maisons, le tout articulé autour d'illustres sites mémoriels du christianisme. L’histoire bimillénaire de Lyon y est visible, parfois invisible, suivant les exhumations de vestiges ou de restaurations. Entre archéologie et mémoire chrétienne, nous explorerons cet autre territoire historique de la cité perché sur la colline antique de Lyon.

La colline de Fourvière : le cimetière de Loyasse

La colline de Fourvière : le cimetière de Loyasse

Le quai Pierre-Scize : la plus ancienne voie d’accès au cœur de Lyon

Créé en 1807, le cimetière de Loyasse est un lieu de mémoire, mais aussi d’art et de curiosité architecturale, abritant de nombreux monuments funéraires originaux, ainsi que des sépultures de personnalités importantes de l’histoire lyonnaise. Le site choisi avait ses inconvénients, vents, éloignement du centre historique, situation escarpée, mais renoue avec l’idée des nécropoles antiques. Depuis l’ancienne "ficelle des morts" jusqu’au fort de Loyasse, nous explorerons cette partie méconnue du territoire lyonnais, cette cité de pierre édifiée pour le repos des morts, sur le point culminant de la ville.

Le quai Pierre-Scize : la plus ancienne voie d’accès au cœur de Lyon

La basilique Saint-Bonaventure : histoire urbaine des Cordeliers

Les plus anciennes maisons du quai Pierre-Scize subsistent. S’étirant en bord de Saône, au pied de la colline de Fourvière, ce faubourg de l’intérieur médiéval, avec son château fort et ses maisons au bord de l'eau, était la voie d’accès vers le cœur de la cité depuis la route de Paris. Cette étroite bande d’urbanisation avait autrefois l’aspect d’une véritable rue, la rangée des maisons au bord de la Saône disparaissant à partir de 1793, pour la création du quai moderne. En marchant le long de la rivière, découvrons ce territoire pittoresque plein de poésie, tout en contraste, entre deux collines.

La basilique Saint-Bonaventure : histoire urbaine des Cordeliers

Élevée par le pape au rang de basilique en 2019, la basilique Saint-Bonaventure est le seul vestige du couvent des Cordeliers disparu lors du réaménagement urbanistique de la Presqu’île au 19e siècle. Cette ancienne église conventuelle constitue un rare témoignage du Moyen-âge au cœur de la ville moderne. De par ses architectures contrastées, autant anciennes que contemporaines, les Cordeliers racontent la mutation urbaine radicale du centre-ville marchand historique de Lyon. Une promenade architecturale pour comprendre un paysage central de la ville et la fabrication du tissu urbain au travers des âges.

Le quartier de la Charité : mémoire urbaine d'un hôpital disparu

Le quartier de la Charité : mémoire urbaine d'un hôpital disparu

Un clocher comme seul vestige d'un immense hôpital qui s’étendait de la place Antonin-Poncet à la rue Sala. Édifiée sur les plans Étienne Martellange de 1618 et détruite en 1934 sous le mandat d’Édouard Herriot, la vénérable institution de la Charité a laissé place à l’hôtel des Postes de l’architecte Michel Roux-Spitz, commande publique monumentale de l'Entre-deux-Guerres. Dans les années 1960, le site accueille le Sofitel et le Centre des Finances publiques. Sur les traces de l’hôpital disparu, explorons comment cette partie historique de Lyon s’est radicalement adaptée aux enjeux de la modernité.

Le boulevard des Belges : un quartier chic en bordure du parc

Le boulevard des Belges : un quartier chic en bordure du parc

Lorsque le parc de la Tête d’Or est aménagé sous le Second Empire au Nord du 6ème arrondissement sur les lônes du fleuve, il est séparé de la ville par un fossé défensif et une ligne de forts. La bourgeoisie demeure du côté du cours Morand et de l’avenue Foch. En 1897, l’ouverture du boulevard du Nord, devenu des Belges en 1916, sur les espaces militaires va donner lieu à la création d’un nouveau quartier chic bordant le parc, avec ses beaux immeubles, ses villas et châteaux. La création des grilles du parc et l’installation des grandes serres, du lycée, s’articulent avec ce programme prestigieux.

La Cité internationale : quartier monument au bord du fleuve

La Cité internationale : quartier monument au bord du fleuve

Le cours Lafayette : de la place des Cordeliers à la Part-Dieu

Inscrite sur la digue qui borde le Rhône en son entrée dans la ville, la Cité internationale est une œuvre paysagère. Son architecte, Renzo Piano, a façonné un axe urbain fort entre colline, fleuve et parc de la Tête d’Or, fabriqué un morceau de ville où 21 immeubles se fondent en un tout, mettant en interaction nature, art et architecture. Le programme de vaste ampleur, lancé en 1987 et achevé en 2006, remplace les anciens pavillons de la foire de Lyon, dont un seul est conservé pour abriter le musée d’art contemporain et inscrire une mémoire à ce site qui a connu d’antérieures usages.

Le cours Lafayette : de la place des Cordeliers à la Part-Dieu

À la Guillotière : la grande-rue du faubourg mène à Lyon

L’ouverture du pont du Concert en 1824 (l’actuel pont Lafayette) et de la route départementale de Villeurbanne (actuel cours Lafayette) ont conforté le processus de développement urbain de Lyon sur la rive gauche du Rhône. Entraînant une profonde métamorphose du quartier historique des Cordeliers avec son ouverture vers le fleuve, l’axe déploie sur près d’un kilomètre une diversité architecturale racontant l’histoire moderne de Lyon. De la place des Cordeliers, aux halles Paul-Bocuse à la Part-Dieu, descendons le cours Lafayette pour explorer un des paysages urbains majeurs de la ville.

À la Guillotière : la grande-rue du faubourg mène à Lyon

Autrefois, les routes d’Italie et de Provence pénétraient dans Lyon par le pont de la Guillotière, un des rares pont de pierre sur le Rhône entre Genève et la Méditerranée. Les différentes routes convergeaient au niveau de l’actuel métro Garibaldi pour devenir la Grand-Rue de la Guillotière et former le faubourg du même nom. Vestige des anciennes voies sinueuses dans la trame urbaine de la rive gauche, la rue de la Guill’ conserve, malgré les transformations récentes, des traces de son importance passée. Arpentons cette mythique route et pénétrons le paysage urbain jusqu’au cœur de la ville.

L’avenue Berthelot : un axe majeur du Lyon du 20e siècle

L’avenue Berthelot : un axe majeur du Lyon du 20e siècle

Dans l’axe de Perrache et du pont Gallieni, l’avenue Berthelot est une des plus longues et modernes de Lyon. Le long des voies de chemin de fer, entre le Rhône et la place Jean-Macé, l’ancien espace industriel et faubourien a pris son caractère urbain dans les années 1890-1930 avec le développement du 7e arrondissement. Au lendemain des bombardements alliés du 26 mai 1944, l’avenue meurtrie a vu s’édifier de grands immeubles qui créent une perspective monumentale sans effacer l’histoire de cette artère majeure de la Rive Gauche, jalonnée d’architectures hétéroclites et originales.

Les quais du Rhône : du pont Morand au pont Wilson

Les quais du Rhône : du pont Morand au pont Wilson

Les quais de la rive droite du Rhône forment un paysage monumental de Lyon. Axe de circulation majeur, ils sont toutefois peu considérés. Créés au milieu du 18e siècle, dans une cité corsetée dans son emprise médiévale, ils avaient pour objectif initial d’ouvrir la ville sur le fleuve, d’aménager un espace de mobilité et logistique portuaire, d’accueillir des immeubles bourgeois modernes, à l’emplacement des anciens remparts qui bordaient le Rhône. Ce premier parcours entre le pont Morand et le pont Wilson invite à découvrir la façade fluviale de la grande cité rhodanienne.

Les quais du Rhône : du pont Wilson au pont Gallieni

Les quais du Rhône : du pont Wilson au pont Gallieni

Le quai Perrache : mémoires & devenir de la Confluence

Les quais de la rive droite du Rhône forment un paysage monumental de Lyon. Axe de circulation majeur, ils sont toutefois peu considérés. Créés au milieu du 18e siècle, dans une cité corsetée dans son emprise médiévale, ils avaient pour objectif initial d’ouvrir la ville sur le fleuve, d’aménager un espace de mobilité et logistique portuaire, d’accueillir des immeubles bourgeois modernes, à l’emplacement des anciens remparts qui bordaient le Rhône. Ce second parcours entre le pont Wilson et le pont Gallieni invite à découvrir la façade fluviale de la grande cité rhodanienne.

Le quai Perrache : mémoires & devenir de la Confluence

Le quai Rambaud : mémoires & devenir de la Confluence

La chaussée empierrée élevée sur le Rhône par Antoine Perrache dans la décennie 1770 dans l’axe du pont de la Mulatière est toujours balafrée par la présence de l’autoroute, séparant tout le quartier de la Confluence du fleuve. Il y a peu encore zone de déshérences et de relégation, le quartier du quai a vécu d’importantes mutations immobilières dans sa partie Nord historique, avec la réhabilitation des prisons, tandis que sa partie Sud, avec la requalification du Marché Gare établi en 1961 et de la halle Girard dessine la deuxième phase de l’ambitieux programme urbain de la Confluence.

Le quai Rambaud : mémoires & devenir de la Confluence

Le quai conserve le nom de Pierre-Thomas Rambaud, le maire de Lyon entre 1818 et 1826 qui a initié les travaux de son aménagement, achevant la viabilisation du confluent. Espace utilitaire, fondé sur les activités de transbordement, il n’était pas un lieu de promenade ou de vie jusqu’au démarrage du programme de la Confluence. La partie Nord du quai est en cours de requalification, tandis que le développement au Sud, par la réhabilitation patrimoniale du port Rambaud, a offert un nouveau paysage fluvial monumental à la ville, avec ses architectures contemporaines et colorées.

La Mulatière : le confluent un paysage d’une rive à l’autre

La Mulatière : le confluent un paysage d’une rive à l’autre

Le paysage du confluent a été révélé au début des années 2010 par la création du musée des Confluences et ses formes audacieuses : architecture spectaculaire ce monument dialogue avec les fleuves, révèle un site majeur et constitue le symbole de l’entrée Sud de la ville. Quel plus bel endroit que La Mulatière pour l’observer et le découvrir sous un nouveau jour : en suivant rivages délaissés toujours occupés par l’autoroute, cette visite guidée vise à mieux comprendre l’histoire du site fluvial, de cette commune oubliée qui sera demain l’enjeu final de sa mise en valeur contemporaine de l’union des fleuves.

Le quartier des États-Unis : la cité industrielle de Tony Garnier

Le quartier des États-Unis : la cité industrielle de Tony Garnier

Découvrons l’œuvre du célèbre architecte Tony Garnier au gré des fresques qui animent 25 façade-pignons d’immeubles du quartier des États-Unis. Réalisées entre 1989 et 1997 par les artistes de la Cité de la Création, à l’initiative du comité des habitants et de Grand Lyon Habitat, elles retranscrivent les dessins de « La Cité industrielle », vaste projet de réforme de l’urbanisme pensé par l’architecte au début du 20e siècle. Une exploration urbaine pour redécouvrir l’essence même d’un quartier moderne de HBM construit dans l’Entre-deux-Guerres, sous la municipalité d’Édouard-Herriot.

Vaise : un quartier faubourien sur la route de Paris

Vaise : un quartier faubourien sur la route de Paris

Les rives de Saône : du pont Schuman à l’île Barbe

La commune de Vaise a été rattachée à Lyon en 1852 pour devenir un de ses premiers quartiers industriels. Inscrite dans un ancien bras de la Saône au pied des collines de Fourvière et de la Duchère, c'est un lieu de passage incontournable depuis le nord et d’établissement humain plus que millénaire. C’est à Vaise que l’on a trouvé les plus anciennes traces d’habitat, préalables à Lugdunum. Il y a peu encore quartier était délaissé mais l'arrivée du métro a tout changé. De l’église Saint-Pierre de Vaise à l’église Notre-Dame de l’Annonciation, découvrons ce quartier faubourien attachant.

Les rives de Saône : du pont Schuman à l’île Barbe

L’île Barbe, Saint-Rambert : sur les traces d'un monastère disparu

Avant son entrée dans la ville, la Saône est une rivière presque nonchalante, campagnarde. Entre les Monts d’Or, la colline de la Duchère et le plateau de Caluire se mêlent l’urbanisation contemporaine, les vestiges du monde rural et la forêt. Depuis l’ancienne gare d’eau de Vaise, où le pont Schuman marque le paysage, remontons la rivière à la découverte des rives reconquises par la nature et l’art. Un parcours jalonné de nombreuses œuvres d’art et d'aménagements récréatifs et sportifs qui dialoguent avec la rivière. Une promenade au bord de l’eau pour entrer dans le cœur de l’été.

L’île Barbe, Saint-Rambert : sur les traces d'un monastère disparu

L’Île Barbe a été annexée à la commune de Saint-Rambert en 1806, devenant une île résidentielle privée. En 1827, un pont suspendu l’a définitivement rattachée aux rivages. Intégrée à Lyon en 1964, l’île est célèbre pour avoir abrité une abbaye fondée au IIIe siècle, dont seul subsiste le clocher roman de l’église de pèlerinage Notre-Dame de Grâce. Au cœur des propriétés demeurent les vestiges du cloître, de l’abbatiale Saint-Martin, maison forte ou porte fortifiée. Entre légendes et archéologie, cette visite guidée révèle l’histoire du plus mystérieux des anciens sanctuaires de Gaule.

Patrimoine hors les murs : une journée à Vienne, en Isère

Patrimoine hors les murs : une journée à Vienne, en Isère

Une journée hors de Lyon pour découvrir le patrimoine exceptionnel et l’histoire de Vienne, cité antique et médiévale aux vestiges remarquables : une promenade en deux temporalités, matin et après-midi, pour découvrir la cathédrale Saint-Maurice, son histoire et son architecture, l’église paléochrétienne Saint-Pierre, les collections antiques du musée des Beaux-Arts, l’abbaye romane de Saint-André-le-Bas et son cloître roman, le temple d’Auguste, le théâtre antique où se terminera la journée, avec une vue panoramique embrassant le paysage de Vienne et de ses collines.

Patrimoine hors les murs : Neuville-sur-Sâone, cité cardinale

Patrimoine hors les murs : Neuville-sur-Sâone, cité cardinale

L’histoire de Neuville est liée à Lyon : bourg médiéval fortifié en bord de Saône répondant du nom de « Vimy », Neuville s’est développée au 17e siècle lorsque l’archevêque, Camille de Neuville de Villeroy a choisi d’en faire sa résidence estivale, avec la construction de son château d’Ombreval, l’actuelle mairie, dont les jardins conservent les dispositions paysagères en bord de rivière. Avec son église cardinale, la cité est devenue la capitale de la province du Franc-Lyonnais. Une promenade hors les murs pour découvrir un patrimoine méconnu, un paysage urbain parfois pittoresque et spectaculaire.

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