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Les traboules font le charme de Lyon, une expérience à vivre qu'aucune autre ville au monde ne peut offrir.
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EXPLORATION DES TRABOULES DE LYON

Une visite guidée des traboules est une expérience lyonnaise incontournable... Un guide vous permettra une exploration ludique et vous expliquer la raison d’être de ces passages mythiques sous les immeubles entre les rues de la vieille ville. 

Grâce à l’œil d'un amoureux de l’architecture, vous pourrez appréhender ce dédale et comprendre l’originalité d'une cité classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Plan de la traboule du 27 rue Saint-Jean, 6 rue des Trois-Maries, Vieux Lyon
Vue intérieure de la traboule du 27 rue Saint-Jean, 6 rue des Trois-Maries, Vieux Lyon
Un exemple de traboule du Vieux Lyon : 27, rue Saint-Jean / 6, rue des Trois-Maries (fin XVIe siècle)
Les traboules du vieux Lyon - 4'42 min
Court-métrage de 1961
© Archives INA www.ina.fr
Traboules grises - 4'20 min
Mémoire des anciennes cours et traboules de Lyon
Réalisation 2016 © www.maximetassin.fr

Les traboules, résultat d'un site urbain fluvial complexe :
 

Durant des centaines d’années, la ville de Lyon s’est vue contrainte dans son développement spatial par deux collines, Fourvière à l’Ouest et la Croix-Rousse au Nord, ainsi que sur son flanc oriental, par un fleuve sauvage aujourd'hui dompté, le Rhône. Barrière naturelle difficilement franchissable, le Rhône empêchera l'aménagement urbain à l'homme de sa grande plaine jusqu'au milieu du 19e siècle. Administrativement, l'annexion de la rive gauche (quartiers Brotteaux, Part-Dieu, Guillotière et Gerland) date de 1852 ! Sous le Second Empire, cette projection de la ville à l'Est impose un endiguement (actuelles berges) et la surélévation du niveau des sols jusque-là inondables. Côté Sud de la ville, la situation n'est guère plus facile : la Presqu'île entre Rhône et Saône est un territoire artificiel exigu limité par un confluent qui se situait à environ 500 mètres au Sud de la place royale Bellecour, ceci jusqu’aux importants travaux menés par Antoine Perrache à la fin du 18e siècle pour le repousser vers le Sud.

Historiquement, Lyon est donc une ville trop peuplée pour son site, les potentiels d'urbanisation résultants d'une complexe domestication fluviale. Pour pallier au manque de place de leur ville médiéval, les Lyonnais ont donc développé une solution originale de densification : « la traboule » qui résulte d'une occupation profonde des parcelles du tissu urbain. Il s'agit d'un passage qui permet de relier deux rues et d'atteindre des immeubles arrières et donc intérieurs dans le coeur d'un îlot. La traboule devient un passage qui assure la desserte et la communication. Pour économiser la place, un seul escalier par cour est mis en œuvre, avec un système de galeries à arcades (sortes de traboules aériennes) qui permettent la communication entre les étages des immeubles.

VUE LYON XVIIE SIÈCLE

L'art de la traversée, étymologie d'un mot lyonnais :

À Lyon, lorsque la porte d’entrée d'un immeuble s’ouvre sur un long passage, on parle de celui-ci sous l'appellation « allée » (et non de « couloir » !) et par extension de « traboule ». Ce passage permet d'accéder à une cour où se trouve un escalier extérieur qui dessert les étages. Parfois l'allée-traboule se prolonge pour passer sous un deuxième immeuble situé à l'arrière de la parcelle, et même regagner l'autre rue : le verbe français très ancien « trabouler » dérive de « l’action de traverser », du latin « trans ambulare », à comprendre comme une variation linguistique régionale attachée au franco-provençal. Pour distinguer les traboules qui finissent en cul-de-sac, en fond de cour, de celles assurant la communication entre deux rues, certains Lyonnais parlent parfois de « miraboule », contraction de « mi-traboule » !

On peut donc trabouler à Lyon comme on utilise les passages couverts à Paris, à ceci près que les traboules sont des espaces d'habitation privés, essentiellement accessibles en matinée. Il en existe une vingtaine praticables dans le Vieux Lyon, les traboules étant essentiellement conservées dans ce secteur sauvegardé et sur les pentes de la Croix-Rousse, ainsi que dans le quartier de la rue Royale sur le versant oriental de la colline ; les traboules de la Presqu’île ont été pour la plupart emportées par les Grands Travaux de modernisation et les percées de larges rues entre les Terreaux et Bellecour, bien que le quartier Saint-Nizier et de la rue Mercière en conservent quelques-unes.

 

Les traboules du Vieux Lyon, les plus anciennes :

Le Vieux Lyon plonge dans l'histoire des foires lyonnaises de la Renaissance où la soie et les épices étaient importées et vendues par les marchands italiens. Il demeure près de deux cent maisons marchandes dans le secteur sauvegardé du Vieux Lyon, témoignages d'une époque où le coeur de la cité était extrêmement densifié et cosmopolite. Tout au long des rues Saint-Jean, du Bœuf, des Trois-Maries, des rues Gadagne et Juiverie, mais aussi de la rue Saint-Georges on peut trabouler et pénétrer dans les cours de maisons parfois vieilles de cinq cent ans et recèlent de magnifiques cours où les étages ouvragés en pierre de taille s'élèvent sur quatre ou cinq niveaux. Trabouler permet de découvrir les très belles galeries aériennes et des escaliers remarquables qui sont la marque de cette cité nordique en pierre inspirée par l'Italie et l'art de vivre du Midi. 

Il suffit de se laisser guider pour être subitement immergé dans cette histoire marchande pittoresque qui nous ramène au temps où la cité s’apparentait à un « souk » : Lyon, cité colorée et exotique que François Rabelais aurait surnommé « Myrelingues », en raison des mille langues qui s'y entendaient,  marchands venus de toute l'Europe. Les immeubles sont imbriqués, les espaces se succèdent, d'une cour à sa voisine, d'une rue à la suivant comme dans un labyrinthe. Voilà qui donne un caractère magique et ludique aux explorations du Vieux Lyon, se laissant égarer dans l’imaginaire et l'histoire.

Les traboules de la rue Royale, le quartier Soufflot sur le Rhône :

Au début du 18e siècle, Lyon n’a pas encore franchi le Rhône ; elle reste cantonnée en sa Presqu’île où un modèle urbain très dense se développe depuis le Moyen Âge. En 1749, le lancement des premiers grands travaux d’aménagement des rives du fleuve entrainent la naissance d’un nouveau quartier au bas des pentes orientales de la colline de la Croix-Rousse : le quartier de la rue Royale. Réalisée grâce au rattachement d’une petite île sur le Rhône, cette extension urbaine, supervisée par l’architecte Jacques-Germain Soufflot et l'entrepreneur Antoine Morand, est à la base du plan moderne de la rive gauche. Encore contraints par le manque de place, les hauts immeubles-îlots de la rue Royale sont d’une incroyable modernité tout en alliant les principes de l’habitat lyonnais traditionnel, dont la traboule qui rend les îlots traversants ; il en existe ici plus d’une vingtaine ! Cette exploration inédite offre un autre regard sur l’urbanisme lyonnais, une nouvelle expérience pour trabouler, passer d’une rue à l’autre, au cœur de magnifiques et élégants immeubles en pierre de taille, édifiés à un moment crucial de l’histoire territoriale de Lyon. Au siècle des Lumières c’est un nouvel horizon que s’ouvre, celui du fleuve alpin et de sa plaine qui assurera le développement métropolitaine de la ville.

Les pentes de la Croix-Rousse et les traboules-escaliers :

Les traboules des pentes de la Croix-Rousse sont liées à l'histoire économique de l'industrie de la soie au début du 19e siècle : les pentes de la « colline qui travaille » ont massivement été urbanisées entre 1800 et 1850, époque où la rive du Rhône n'était pas encore aménageable en raison des risques de crues, ni un territoire lyonnais d'un point de vue administratif. Les terrains des nombreux couvents qu'abritaient autrefois les pentes sont ainsi devenus un morceau de choix pour installer les nouvelles hautes machines à tisser Jacquard. Progressivement s'édifièrent des centaines de hauts immeubles-ateliers pour loger les métiers et leurs canuts. Les traboules des pentes existent en raison de la disposition des rues en étagement perpendiculaires à la pente de la colline (sur 90 mètres de dénivelé), comme autant de terrasses qui se succèdent : elles permettent de relier les rues parallèles séparées par des différences de niveaux très importantes et de descendre plus rapidement les ballots de tissus précieux, avec pour fonction de faciliter le déplacement dans le quartier et faire « dérambouler » (comme on dit encore parfois dans le parler local) la soie !

Le matin, le meilleur moment pour visiter les traboules du Vieux Lyon :

Les temps ont bien changé ! Le quartier est rénové, densément habité. Les traboules sont des propriétés privées et accessibles "légalement" selon des programmes d'ouverture (HLM, convention avec la ville). Dans leurs grandes majorités, les traboules du Vieux Lyon sont toutes ouvertes de 8h à 12h30, du lundi au samedi (les digicodes sont désactivés pour les services). Le reste de la journée, une visite reste riche de découvertes, mais je conseille cependant cette heure matinale pour les plus curieux.

TOITS DU VIEUX LYON PANORAMA
traboules
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groupe privé de 1 à 8 personnes :

forfait à 120€ TTC

groupe privé de 9 à 17 personnes :

forfait à 140€ TTC

groupe privé de 18 à 25 personnes :

prix individuel de 8€ /pers.

durée

1h30

 

 

 

groupe privé de 1 à 8 personnes :

forfait à 140€ TTC

groupe privé de 9 à 17 personnes :

forfait à 170€ TTC

groupe privé de 18 à 25 personnes :

prix individuel 10€ /pers.

durée

2h00

 

 

 

groupe privé de 1 à 8 personnes :

forfait à 160€ TTC

groupe privé de 9 à 17 personnes :

forfait à 200€ TTC

groupe privé de 18 à 25 personnes :

prix individuel 12€ /pers.

durée

2h30

RÉSERVATION

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